Quand je me suis mise à rédiger cette infolettre no 14, j’avais l’intention de te montrer qu’il existe un lien entre le Baphomet des satanistes ou pédosatanistes et les symboles originant du tabou menstruel. Mais j’ai arrêté. Je me suis rendu compte que ça prendrait plus d’une quinzaine de pages pour développer mes idées, et que même là ce ne serait pas assez clair.J’aurais développé des idées autour de ce représentant vénéré du Diable qu’est Baphomet, du sacrifice de l’enfant, de la misogynie, des symboles et rituels inversés, du trickster, etc. Un véritable plongeon dans les aspects anthropologiques des menstruations. Je modère donc mes ardeurs.Si tu veux explorer quelque peu les questions qui touchent au tabou menstruel telles qu’elles m’apparaissent, tu peux visionner les quatre courtes vidéos à ce sujet sur mon site Web. Je pense en particulier à celle intitulée « Appropriation ». Il y a énormément à dire sur le tabou et l’appropriation des symboles menstruels par les hommes et les institutions. J’ai d’ailleurs un manuscrit sur ces sujets bien serré dans un porte-document qui attend juste que je m’y remette.La présente infolettre clôt la série des 13 textes 2022-2023 sur divers sujets qui touchent de près ou de loin à l’expérience et à l’éducation menstruelles. Merci de les avoir lues. Je t’ai lancé des invitations à partager tes impressions, tes idées et tes expériences dans plusieurs de mes infolettres. Par exemple, dans la no 3, je te demande si tu as vécu quelque chose – ou entendu parler d’un vécu – à propos de l’exclusion des femmes menstruées dans les lieux rituels, comme dans les sweatlodges, et à me le raconter. Ton histoire m’intéresse. Une énergie qui circule favorise la poursuite de l’entreprise. Et tout le monde a besoin de vivre une forme de réciprocité. Alors, si tu as le goût, fais-moi part de ce qui t’anime et que j’ai pu éveiller chez toi. Ça me fera plaisir d’établir et de poursuivre un dialogue et une chaude relation avec toi.Si tu es un homme, tu as sans doute remarqué que je devais te revenir sur certains sujets, par exemple l’éducation des filles avant leurs premières règles. Je le ferais volontiers de façon individuelle si tu m’écris.Je veux rejoindre les femmes de 25 à 40 ans, surtout celles qui sont mères de filles et de garçons prépubères. L’éducation est la voie par excellence pour faire changer les mentalités. De plus, il est clair que les jeunes femmes sont plus intéressées par les règles que les plus vieilles – sauf exception bien sûr.Or, en observant ma coloc qui se trouve dans cette tranche d’âge, j’ai remarqué quelque chose. Souvent, quand je viens pour lui parler, je l’interromps : elle est obligée d’enlever ses petits écouteurs bluetooth. Les femmes bien occupées écoutent des balados tout en effectuant leurs tâches ménagères, en jardinant, en se promenant.Alors voilà, j’ai l’intention de diffuser ce que j’ai appris/compris au moyen d’un podcast dès septembre prochain. Il est possible que je doive interrompre mes infolettres pour cette raison.J’attends, le cœur ouvert, tes commentaires – de tout ordre –, tes idées, tes expériences, par retour de courriel ou via la page Contact de mon site Web. Alors À +.
